Les symptômes suivants peuvent tous être une indication qu’il est possible que vous entriez – ou que soyez déjà – dans une phase d’IOP :
- Des règles irrégulières ou un arrêt des règles – c’est la raison la plus fréquente pour comprendre que quelque chose ne va pas.
- L’infertilité
- Des bouffées de chaleur ou une transpiration nocturne
- Des insomnies ou un sommeil interrompu
- Des palpitations
- Une prise de poids (particulièrement autour de votre taille et de votre abdomen)
- Des changements de votre peau ou de votre chevelure (cheveux secs, perte de cheveux)
- Des maux de tête
- Une sensibilité de votre poitrine
- Des changements d’humeur et une irritabilité
- De l’anxiété/des crises d’angoisse
- Une perte de votre amour propre
- Une diminution de votre libido
- Une difficulté de concentration et des pertes de mémoire
- De la fatigue/des baisses d’énergie
- Des douleurs articulaires/musculaires
- Une sécheresse vaginale et des infections urinaires
- Une dépression
Le problème est qu’un grand nombre de ces affections sont communes et que la cause peut être attribuée à des événements normaux de la vie, au stress, ou à d’autres facteurs. Ceci peut entraîner des délais frustrants dans le diagnostic. Tous les symptômes ressentis ne sont pas le résultat direct d’une IOP, mais lorsque les femmes réfléchissent après avoir été diagnostiquées, elles comprennent qu’il est probable certaines affections étaient dues à une ménopause précoce.
Si vous n’avez pas déjà été diagnostiquée et que vous êtes inquiète, un docteur peut vous suggérer un test sanguinpour mesurer le niveau de votre Hormone de Stimulation Folliculaire (HSF). Des niveaux HSF supérieurs à 30 ui/l (unités internationales par litre de sang) sont une indication que vos ovaires sont défaillants et que la ménopause s’approche ou est déjà installée. Cependant les niveaux peuvent fluctuer de manière significative pendant les premiers stades de l’IOP. Il est aussi important de s’assurer que la date du test sanguin a été décidée correctement – entre le 2e et le 5e jour de vos règles si vous avez toujours vos règles, où n’importe quand si n’avez pas de règles. La mesure du niveau d’œstrogène peut aussi aider à l’interprétation du résultat de votre HSF.
Il n’existe pas d’accord universel sur le niveau souhaitable pour établir un diagnostic d’IOP, mais la plupart des experts pensent que – dans la mesure où les dates des tests ont été pratiquées correctement – deux niveaux de HSF de plus de 30 ui/l à distance minimale de 4 semaines, combinés à des règles absentes ou irrégulières peuvent confirmer le diagnostic.
Le niveau normal de HSF (entre le 2e et le 5e jour) pour une femme préménopausée est de 10 ui/l maximum. Des niveaux entre 11 et 29 (voire des niveaux proches de 10 chez de très jeunes femmes) en absence d’un prognostic d’IOP ne sont pas normaux. Ils indiquent généralement que les ovaires ne fonctionnent pas correctement et qu’un IOP va survenir. On utilise parfois le terme de défaillance ovarienne naissante avec un HSF entre 11 et 29 ui/l ou en cas de niveaux fluctuants.